La campagne électorale du 2 novembre, qui déterminera la composition de plus de 1 000 conseils municipaux, est l'occasion de nous rappeler que la démocratie municipale québécoise souffre d'un double déficit : un manque criant de couverture médiatique et un traitement systématiquement négatif qui occulte les dynamiques constructives au profit des dysfonctionnements.
Cette vision déséquilibrée décourage la participation électorale et l'engagement citoyen.
La démocratie municipale, c'est près de 12 000 candidats qui postulent aux quelques 8 000 postes à pourvoir. C'est aussi des élus qui sont, dans leur grande majorité, rémunérés à temps partiel et qui tentent de satisfaire les besoins de la population, de répondre aux exigences auxquelles ils et elles doivent se conformer et d'inciter les citoyens à participer au développement de leur municipalité.










