Récemment, la Communauté métropolitaine de Montréal a révélé sa nouvelle cartographie de zones inondables : environ 19 000 logements de son territoire s'y retrouvent désormais.
L'impact sur les propriétaires et les municipalités sera grand. On s'attend à une importante perte de la valeur foncière et à des difficultés pour assurer ces propriétés. Sans surprise, les revendications commencent à se faire sentir.
En réalité, La CMM ne fait que suivre les principes adoptés par le gouvernement québécois pour moderniser la réglementation des zones inondables.
Présentées comme une adaptation aux changements climatiques, les nouvelles cartes classent les zones inondables en quatre catégories de risques (faible, modéré, élevé et très élevé) et intègrent beaucoup plus de données que les précédentes.