Des élections générales seront déclenchées dans quelque 1 100 municipalités québécoises et dans 21 municipalités régionales de comté (MRC). Ces élections visent à pourvoir les postes de mairesses ou maires, de conseillères municipales ou conseillers municipaux et de préfètes ou préfets de MRC.
Voici quelques dates à retenir.
- Période de mise en candidature : du 19 septembre au 3 octobre à 16 h 30
- Révision de la liste électorale : entre le 11 et le 21 octobre (les dates varient d'une municipalité à l'autre)
- Vote au bureau de la présidente ou du président d'élection, dans certaines municipalités : les 24, 27, 28 et 29 octobre (les dates et les heures d'ouverture varient d'une municipalité à l'autre)
- Vote par anticipation : le dimanche 26 octobre et, dans certaines municipalités, le samedi 25 octobre
- Scrutin : 2 novembre
Le jour du scrutin, la quantité de bureaux de vote permet d'accueillir efficacement un grand nombre d'électrices et d'électeurs.
Campagne de communication
Pour soutenir les municipalités, Élections Québec lancera une campagne de communication en trois volets, au cours des prochains jours, afin de susciter la participation électorale grâce à des messages de sensibilisation sur l'importance de voter. Elle communiquera aussi sur les conditions essentielles à l'exercice du vote, comme l'importance de vérifier son inscription sur la liste électorale. Elle incitera également la population à travailler lors des élections afin d'appuyer les municipalités dans leurs efforts de recrutement.
Travailler lors de l'élection
Chaque municipalité doit pourvoir plusieurs postes pour assurer le bon déroulement des élections. Toute personne qui souhaite travailler lors d'élections municipales doit postuler auprès de la présidente ou du président d'élection de la municipalité.
Contrôle des dépenses électorales
À compter de vendredi et jusqu'à la fermeture des lieux de vote, le 2 novembre prochain, le directeur général des élections applique les règles prévues par la loi pour contrôler les dépenses électorales dans les municipalités de 5 000 habitants et plus. Ce contrôle vise à éviter que le pouvoir de l'argent déséquilibre les chances des candidates et des candidats qui font la promotion de leur candidature. Dans ce souci d'équité financière, la loi prévoit que les dépenses électorales des candidats à un même poste sont limitées à un même montant dans une municipalité. Ainsi, tout bien ou service qui est utilisé au cours de l'élection, qui a un coût ou une valeur sur le marché et qui a un effet partisan doit être payé exclusivement à partir des fonds électoraux des partis politiques et des candidats indépendants autorisés, avec l'approbation de leurs agentes officielles et agents officiels.
Les élections générales municipales au Québec
- Depuis 2005, les municipalités tiennent leurs élections générales en même temps. Il y a donc quelque 1 100 élections distinctes qui se déroulent de façon simultanée.
- Chaque municipalité est responsable de la tenue de ses élections. La greffière, le greffier, la greffière-trésorière ou le greffier-trésorier agit généralement comme présidente ou président d'élection.
- Élections Québec soutient les municipalités dans l'organisation de leurs élections et elle informe la population en vue de favoriser la participation électorale. Son dirigeant, le directeur général des élections, assure entre autres la surveillance du financement politique et le contrôle des dépenses électorales. De plus, il agit comme poursuivant public en cas d'infractions pénales prévues à la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités (LERM).
- Le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation est responsable de l'application générale de la LERM. Il est entre autres responsable de promouvoir la mise en candidature.
- Les dernières élections générales municipales se sont tenues le 7 novembre 2021. Le taux de participation était de 38,7 % à l'échelle du Québec; c'était 6 points de moins que le taux de 2017, qui était de 44,8 %. Le taux varie beaucoup d'une municipalité à l'autre : il peut passer de moins de 30 % à plus de 80 % dans quelques municipalités.